L’automne, la saison du marche et vol… et du stratus

Ce ne sont pas les 10 participants à la sortie à Bovonne du 9 octobre qui diront le contraire. Après une montée à pieds depuis les Plans-sur-Bex et un petit Roupillon avec Vue et Luminothérapie en attendant une ouverture de l’épaisse couche qui n’est jamais venue, il a fallu être créatif.

Quand profiter de la vue et du soleil n’a plus suffit, il a donc été question de faire un petit plouf pour patienter. Voire de refaire un petit plouf, ou deux.

La patience, un exercice délicat

À l’heure d’envisager de s’avouer vaincu face au nébuleux et de renoncer au grand vol jusqu’au sombre fond de vallée, il restait toujours la possibilité de redescendre jusqu’à la frontière supérieure du nuage par la voie des airs. Le coquin a choisi ce moment pour entamer une ascension de quelques dizaines de mètres suffisante pour interdire le décollage des derniers participants encore en haut.

Qu’à cela ne tienne, une rencontre impromptue avec de généreux randonneurs gourmands qui venaient de finir leur fondue aux bollets – frais du jour – nous aura permis de terminer notre excursion multimodales par une étape en voiture et une étape en train.

Quand les éléments ne nous offrent pas ce qu’on aurait souhaité, il faut faire preuve d’adaptation.